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04.b Expertise du bois & MERULE  
 
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04.b Expertise du bois & MERULE

 

 Pathologies des bois

 

 

Expertise MERULE par identification A.D.N.

 

Avant tout type de traitement il convient de savoir a quel type de champignon vous avez a faire : pour cela faite appel a notre cabinet qui pourra vous accompagner pour identifier les pathologies du bois.

 

Pour les MERULES nous avons recourt a un séquençage ADN pour un résultat totalement liable.

 

Le constat

Trois groupes principaux d'agents biologiques causent des dégradations observées sur les bois en œuvre.


Il s'agit des insectes à larves xylophages (ILX), des champignons et des termites.

 L'attaque des ILX se caractérise généralement par les trous d'envol de l'adulte en surface du bois et des vermoulures (déjections) accumulées dans les galeries creusées par la larve

 

Le développement des champignons sera mis en évidence par :
une dégradation de l'aspect du revêtement du bois ;

une zone attaquée de moindre résistance que l'on peut tester avec un instrument comme un tournevis ou un couteau.

L'attaque des termites est sournoise car les insectes sont capables de circuler dans d'autres matériaux de construction (isolant, gaines électriques) pour se rendre vers les pièces de bois.

 

Le diagnostic

Insectes à larves xylophages

L'essence de bois attaquée, le diamètre et la forme du trou d'envol et des galeries, la forme et la granulométrie des vermoulures, donnent des indications quant à l'identité de l'insecte à l'origine des dégâts.

Les insectes les plus fréquemment rencontrés sont les capricornes, les vrillettes et les lyctus.

Champignons de pourriture.  Le développement de champignons dans le bois est la conséquence du maintien d'une humidité relative supérieure à 20 % dans tout ou partie d'éléments de construction en bois ou à base de cellulose (carton). Les filaments mycéliens se développent alors en surface puis à l'intérieur du bois afin de trouver leur nourriture, pour ne laisser derrière eux que de la pourriture.

La pourriture prend plusieurs formes selon son aspect visuel :

pourriture cubique (bois clivé en cubes, aspect sombre, « brûlé » du bois) ;

pourriture fibreuse (bois très clair, défibrillé) ;

pourriture molle (bois d'aspect ramolli ou clivé en petits cubes peu profonds).

 

Termites souterrains

Vivant dans la terre, les colonies de termites infestent le bois à la recherche de nourriture. Sensible à la sécheresse de l'air, le termite réalise des tunnels aériens appelés «cordonnets» afin de traverser les vides ventilés ou contourner les matériaux trop durs.
L'aspect des dégâts est caractéristique, les termites préférant les parties plus tendres du bois (bois de printemps). Leur attaque se matérialise par un aspect feuilleté des bois dégradés.

    En cas d'infestation, un traitement curatif est indispensable.

Les bonnes pratiques Concevoir l'ouvrage

-De façon à éviter l'exposition prolongée à l'eau

-Par les rejaillissements : arase sanitaire de 20 cm minimum entre une pièce de bois (poteau ou bardage) avec le sol.

-Par un rejet des eaux : bavettes, couvertines.

-En choisissant des matériaux adaptés

-Bien évaluer la classe d'emploi des bois (en fonction des 4 paramètres suivants : la salubrité de la conception, les conditions climatiques d'humidification, l'orientation du ou des vents de pluie dominants, la massivité des pièces de bois).

-Bien choisir l'essence (durabilité naturelle, ou imprégnabilité suffisante pour la durabilité conférée).

-Bien choisir le traitement préventif (produit et procédé de traitement) contre les agents pathogènes (termites, champignons/moisissures, ILX).

-Adapter les finitions à l'usage.

-Réaliser l'ouvrage

-Le drainage des assemblages, qui ne doivent pas constituer des pièges à eau, est indispensable.

-Supprimer les pièges à eau éventuels.

-Choisir le produit de finition adapté (lasure, peinture microporeuse, …).

 

Tous les bois de structure doivent être traités contre les ILX, après coupe et taille.
Les DTU apportent les préconisations minimales pour définir les ouvrages en bois et pour supprimer tout risque d'exposition prolongée à l'eau : ne pas enfermer le bois et s'assurer que l'eau pourra s'évacuer rapidement sans s'accumuler.

Les dispositions constructives sont à adapter en fonction du lieu du projet (bord de mer, montagne…).

Dans les départements soumis à l'obligation préfectorale pour la lutte contre les termites, l'arrêté du 27.06.2006 préconise :

un traitement préventif des bois de structure contre les termites et les ILX ;

une barrière à l'interface sol/bâti réalisée soit par une barrière physique, soit par une barrière physico-chimique, soit par des dispositions constructives contrôlables.

Demander les attestations de traitement des bois.

Stocker les bois hors sol, en phase chantier, et les protéger si l'exposition aux intempéries dépasse 15 jours.

Attirer l'attention des particuliers sur le caractère potentiellement pathogène des travaux qu'ils se réservent. Exemple : le carrelage scellé sur chape d'une terrasse réduit l'arase sanitaire des poteaux sur platine métallique.

 

L'essentiel

Supprimer tout risque d'exposition prolongée à l'eau.

Bien évaluer la classe d'emploi et l'essence de bois correctes.

Bien choisir les traitements préventifs.

 

A consulter

Loi du 8 juin 1999 tendant à protéger les acquéreurs et propriétaires d'immeubles contre les termites et autres insectes xylophages.

Décret du 23 mai 2006 et arrêté du 27 juin 2006 relatifs à la protection des bâtiments contre les termites et autres insectes xylophages.

XP P03-201 (termites) et NF P03-200 (autres parasites), relatives aux modalités de diagnostic technique.

NF EN-335-2 : Durabilité du bois et des matériaux dérivés du bois - Définition des classes d'emploi.

NF EN-350-2 et NF EN-460 : Durabilité naturelle du bois massif.

NF EN-599-1 : Efficacité des produits préventifs de préservation du bois établie par des essais biologiques.

 

 

 La Mérule                  

 

La mérule : un champignon destruteur pour le bois

 Les termites et autres insectes vont-ils perdre le devant la scène ? S’il existe des régions propices aux attaques des insectes, il en est d’autres où la mérule prospère et s’étend. Historiquement, la Bretagne et la Normandie ont été les premières touchées, mais aujourd’hui, toute la France est potentiellement concernée même si ce phénomène est particulièrement abondant au nord d’une ligne Strasbourg / Bordeaux. La facilité de prolifération de ce champignon et l’ampleur des dégâts associés sont telles qu’il est urgent d’y prêter attention

 

Un développement exubérant

ERPULA LACRIMANS, pour les puristes, non comestible, pour les gourmands, il s’agit d’un champignon lignivore.

La partie aérienne visible est d’abord constituée d’un feutrage cotonneux de filaments blancs grisâtres (le mycélium).Ces filaments pénètrent le bois, cellule par cellule, en hydrolysant la cellulose mais en conservant la lignine : le bois ainsi dégradé apparaît déshydraté, disséqué en petits cubes (pourriture cubique). Le champignon devient visqueux avec le temps et développe à maturité des poches de spores orangées très caractéristiques. La dispersion des mérules s’effectue grâce à ces spores qui, véhiculées par l’air, les vêtements, les animaux, peuvent contaminer rapidement un bâtiment et son environnement.
La contamination peut ainsi être foudroyante si les conditions de développement optimales sont réunies. Pour donner un ordre de grandeur, une croissance de
4 mm à 2 cm par jour est parfois constatée…

La pourriture, brune, sèche, cassante et cubique engendrée par la mérule est très caractéristique et provoque une perte de résistance mécanique des bois.

En fin ce cycle de développement de la mérule, les pièces de bois attaquées ont perdu toute résistance, elles se disloquent ou s’effondrent.

 

Les facteurs favorisant ce développement

Plusieurs conditions doivent être réunies pour que la mérule s’installe et prolifère dans un bâtiment, en premier lieu la présence de spores. Mais, comme nous venons de le voir, celles-ci sont extrêmement nomades et leur dispersion très facile. Ensuite, certains facteurs optimisent son développement :

  • l’humidité du bois comprise entre 20% et 40%,
  • la température variant entre 20 et 26°C,
  • l’absence de ventilation,
  • l’obscurité.

La porosité de la maçonnerie environnante constitue, également, un élément à prendre en compte et les maçonneries anciennes, comportant des vides d’époque ou constitués avec l’érosion du temps, sont particulièrement favorables au développement de la mérule qui aime les espaces vides cachés et non ventilés pour s’y nicher et se développer tranquillement. Les émanations ammoniacales (WC) catalysent également parfois le phénomène.
Enfin il est remarquable qu’à un certain stade, le champignon favorise lui-même son milieu

pour sa propre croissance : l’eau libérée par l’hydrolyse de la cellulose intensifie encore l’humidité locale, créant ainsi un cercle vicieux…

 

Où doit-on la craindre ?

Son action géographique s’étend de plus en plus : il ne faut donc plus s’arrêter à une région en particulier et ignorer le phénomène ailleurs. Les sites côtiers, humides et tempérés, demeurent, cependant, privilégiés par ce champignon. Si presque tous les bois de bâtiment, y compris le chêne, peuvent être attaqués par la mérule (seules de rares essences lui résistent), les résineux apparaissent cependant les plus sensibles. Le bois qui se trouve en contact avec la terre est particulièrement en danger.

Même si la mérule a besoin de cellulose pour se développer, elle peut se nicher dans la maçonnerie, derrière un doublage par exemple, et aller chercher discrètement sa nourriture dans les boiseries alentours voire de l’autre côté du mur ! Dans ce cas sa détection peut être particulièrement tardive…

Les bâtiments les plus concernés sont :

- les bâtiments anciens avec des maçonneries poreuses et gorgées d’eau comportant des planchers bois ou plus simplement des boiseries,

- les bâtiments à ossatures bois et remplissages également poreux,

- les bâtiments mal entretenus et comportant notamment des menuiseries extérieures fuyardes,

- les caves mal aérées…

Les bâtiments restés inoccupés pendant de longues périodes et « subitement » réhabilités en confinant des espaces auparavant largement ventilés sont, également, particulièrement exposés.
Attention, également, au lavage haute pression des façades anciennes, du fait de l’apport d’eau susceptible de réveiller une spore endormie.

 

La prévention

La prévention consiste, tout d’abord, à surveiller toute venue d’eau anormale à l’intérieur des bâtiments (fuite sur réseau d’eau, eaux pluviales ou eaux usées…). Même une fuite goutte à goutte comporte un risque.

Par ailleurs, le fait que la mérule puisse exister à l’état latent dans les constructions existantes, doit inciter à procéder à un diagnostic sérieux avant tous travaux : sondages pour connaître l’état des structures bois mais également les maçonneries porteuses ou de remplissage, les espaces confinés, et les parties humides (parties enterrées notamment ou sujettes aux remontées capillaires).

Les travaux de réhabilitation ne doivent pas favoriser les conditions de développement de ce type de champignon en évitant, par exemple, le confinement des bois (collage d’un sol PVC sur un parquet non ventilé par exemple).

 

Quand il n'est pas déjà trop tard : les mesures curatives

La toute première mesure vise à supprimer les conditions favorables au développement du champignon :

-stopper les apports d’eau (remplacement des menuiseries, traitement des maçonneries, des remontées capillaires, etc…)

-rétablir une ventilation efficace.

Viennent ensuite les mesures de destruction du champignon qui doivent, impérativement, être radicales et généralisées. Traiter les seules parties visiblement atteintes ne suffit pas et le traitement doit être étendu aux parties voisines même saines en apparence. Il ne faut effectivement pas oublier que le mycélium peut traverser les maçonneries de façon pratiquement invisible, parasitant, ainsi, des volumes très importants. Une récidive fulgurante après une intervention insuffisante n’est malheureusement pas exceptionnelle…

Le traitement concernera, donc, tant les maçonneries que les bois contaminés pour lesquels la destruction du champignon passe par un traitement fongicide lourd et approprié :

-dépose des revêtements,

-dépose et brûlage des bois infectés mécaniquement insuffisants (dans une usine spécialisée),

 

 

-traitement du sol, des murs et des maçonneries : brûlage au chalumeau, réfection des joints, comblement des vides, injections fongicides,

- traitement des bois conservés par injections profondes de fongicides.

 

Il est recommandé de veiller à ce que l’entreprise en charge du traitement soit une entreprise spécialisée, certifiée CTBA Plus, ou titulaire de la qualification Qualibat 1532

 

 

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